ARTISTES EXPOSES :
Ils ont marié leurs talents pour nous convier au voyage.
De la terre grise informe et feu maitrisé, ils font émerger des personnages aux formes souples et élancées et aux mouvements emplis de noblesse et de grâce. Visages et lignes à peine esquissés et pourtant tout est dit.
La justesse des attitudes, le raffinement des couleurs et la précision des costumes animent ces silhouettes et évoques de façon saisissante ces contrées et cultures lointaines.
C'est en couple que Brigitte et Jean-Marc Millet opèrent afin de conjuguer leurs talents techniques et artistiques. De cette union est né l'Atelier Piquifou.
Les sculptures de Brigitte et Jean-Marc Millet sont en terre cuite émaillée à la technique traditionnelle japonaise du Raku.
Autodidacte passionné de dessin depuis l'enfance, l’artiste réalise sa première toile en 1966.
Sept ans plus tard, après de nombreux mois dévolus au développement de sa pratique en amateur, Roger décide de définitivement troquer ses instruments de dessinateur industriel contre ceux du peintre.
Depuis lors, muni de ses pinceaux et tubes de couleurs, il consacre chacune de ses journées à la réalisation de ses œuvres. Marquées par des tonalités résolument franches et variées, les œuvres de l’artiste sont autant d'invitations au voyage, de célébrations des cultures et de la musique, auxquelles il nous invite à prendre part.
Sans doute convient-il d’apercevoir trois influences primordiales dans ses œuvres :
D'abord sa formation de dessinateur industriel qui se devine récurrente dans ses compositions orchestrées autour des traits et des contours géométriques.
Ensuite un séjour de deux années en Grèce qui lui apporte le soleil et l'histoire des mythes méditerranéens.
Après avoir repris les pinceaux en arrivant sur le Bassin d'Arcachon, un concours de circonstance l'a amené à découvrir le dessin, elle a donc testé le crayon, fusain, et pastels secs avec comme sujet de prédilection le portrait
Elle a travaillé les traits, le modelé du visage, s'attachant plus précisément sur le regard ; son objectif principal étant de toucher et réveiller une émotion, chacun de ses sujets ayant une histoire à raconter.
Naviguant au gré de ses humeurs entre technique traditionnelle, technique mixte, mélange de styles, d'humeur et de sensations, elle passe de l'humour a la mélancolie, de la tristesse à la joie, reflétant dans chacun l'histoire de la vie.
Artiste pluridisciplinaire, ses créations se caractérisent souvent par un mélange captivant de couleurs, d'éléments oniriques et de poésie.
L'un de ses principaux domaines d'expertise réside dans la technique du raku, qu'elle emploie dans un style occidental tout en lui insufflant des graphismes saisissants. La couleur joue un rôle omniprésent dans son art. Au départ, elle s'est aventurée dans la fabrication de miroirs et d'objets décoratifs, mais au fil du temps, la sculpture et les masques sont devenus de plus en plus importants dans son répertoire artistique.
Armelle puise son inspiration dans un large éventail de sources. Le monde féminin occupe une place particulière dans son travail, et la richesse culturelle de l'Afrique est une muse non négligeable.
Tout ce qui attise ses émotions, s'inspire de ses expériences ou suscite un désir d'évasion devient une source d'inspiration pour son art.
Pour elle, l'art est une porte d'entrée vers l'exploration intérieure et une avenue pour créer un monde imaginaire de sa propre fabrication. Son parcours artistique est une entreprise personnelle et imaginative, lui permettant d'inventer et d'exprimer sa vision unique à travers ses créations remarquables.
Elle est née il n’y a pas si longtemps dans les brumes de la région parisienne. Mais c’est au soleil qu’elle a grandi, entre Cannes et Antibes, bercée par les vagues et les chants des cigales, grillée par le feu ardent du soleil.
Que de poésie dans l’air ! Donc bien sûr... Que faire d’autre que des études de lettres ? Allez, Bingo pour la fac à Nice.
Sauf que... C’est bien beau, tout ça, les épopées lyriques, les récits fantastiques ou les romans psychologiques, mais ça ne nourrit pas son homme.
Alors retour à Paris pour un diplôme de documentaliste. Bof...
Allez, on efface tout : on recommence ! Finalement, elle sera « instit », en maternelle dans le Sud, au bord de la Grande Bleue, enfin !
Beaucoup plus ludique et créatif : c’est là qu’elle a tout appris : la peinture, le modelage, raconter des histoires, réaliser des bricolages divers et variés, et surtout, la révélation : le papier mâché !
Et c’est à la Ciotat qu’elle vit désormais, dans son atelier, avec ses nombreuses copines.
Né au Havre en 1972.
Il produit dans son adolescence de nombreux dessins abstraits à l’encre de chine, des « remplissages » comme il les intitule lui-même et des calligraphies imaginaires, influencées par la littérature fantastique.
Il développe un univers très détaillé grâce aux stylos « Rotring » généralement utilisés pour le dessin industriel.
Peu à peu il intègre la couleur (acrylique) à son travail qui devient de plus en plus figuratif.
Depuis quelques années il tend à rendre ses toiles les plus narratives possibles en y intégrant des collages, des motifs humoristiques et en conservant toujours une touche fantastique (animaux étranges, robots géants, arbres peuplés d’oiseaux,…).
L’artiste cherche à raconter une histoire dans chaque petite parcelle de ses toiles.
Il travaille également sur des volumes.
Il a réalisé pour Alcéane 2010 4 grands robots qui sont accrochés sur les façades de certains immeubles de la ville du Havre.
Il a également réalisé une fresque de 80 m2 pour la ville de Montiviliiers.
Vincent Gibeaux a participé à la « Jungle Art Brooklyn » à New York en octobre 2013.
Née à Buenos Aires en 1952, est peintre, plasticienne autodidacte.
Elle habite aujourd’hui à Barcelone.
LIK a travaillé à L’ONU, l’UNICEF, à la radio des Nations Unies. C’est dans ces deux dernières organisations, que pendant 20 ans ses dessins ont fait irruption dans sa vie, devenant un antidote à la monotonie des réunions institutionnelles.
Dans les œuvres de cette artiste de talent se détache un dessin détaillé aux traits caricaturaux, dont l’impact chromatique est créé par son utilisation presque exclusive du feutre.
L’utilisation de la couleur et du contraste approfondit chaque création ; sa technique de prédilection est mixte, associant feutres, encre, crayons de couleur. Elle utilise aussi le collage.
Elle aime également utiliser différentes techniques comme l’acrylique, l’huile ou l’aquarelle.
Son univers nous parle de son esprit indomptable, de ses combats, de ses colères. Elle nous invite à plonger dans ses œuvres étonnantes, personnelles, fortes et fascinantes.
Né à Rochefort-sur-Mer en 1966, armé de ses carnets de dessin et d’un sac à dos, il entreprend des voyages dès les années 80 et s’enrichit de multiples expériences. Attiré depuis longtemps par la pratique des arts. C’est de retour à La Rochelle, après un séjour d’une dizaine d’années outre-Atlantique où il a exposé et vendu ses premières toiles, qu’il entreprend de détourner l’iconographie liée aux marins pêcheurs.
L'artiste s’attache à aborder des sujets intimes ou universels tel que les rapports hommes/femmes, les conséquences de notre surconsommation ou encore la solitude de l’homo sapiens moderne. Entretenant une certaine ambiguïté, il cherche à créer un équilibre entre d’une part, une atmosphère sombre et mystérieuse, emprunte d’iconographie religieuse et véhiculée en partie par l’expression grave de ses personnages inspirés des « arts premiers », et d’autre part un second degré, un humour provoqué paradoxalement par ce même excès volontaire de solennité et un graphisme proche de la bande dessinée.
Il se plait à briser les codes, revisite aussi la tradition de l’ex-voto en créant des pièces qu’il décline en autels, fétiches et autres icônes. Pour donner à ces dernières une apparence de vestige, il utilise des débris de bateaux, bois flottés et autres « laisses de mer » qu’il agrémente de miniatures sur bois et modelages en céramique et porcelaine. Ces ex-voto peuvent être mis en scène sous la forme d’installations évoquant des lieux de cultes inconnus, reliques d’une civilisation adepte d’obscurs rituels marins.
Il vit et travaille à proximité de Bordeaux.Peintre et sculpteur autodidacte depuis 30 ans, il croque avec tendresse ses contemporains. Puisant son inspiration dans le quotidien, il propose ses drôles de personnages, groupes d’humains agglutinés, vaquant à leurs occupations… « Il y a Bernadette, Huguette et Josette qui badent devant une vitrine. Il y a Hubert et Roberte qui attendent le bus… Mais aussi Christine et Edmond qui bouquinent tranquillement, côte à côte sur leur canapé tout neuf. Ou bien Véronique qui ne fait rien de spécial, l’air abattu… Tous ces personnages, je les surprends dans leur intimité et je les fige dans leur quotidien, lorsqu’ils mettent de côté ce paraître que la société nous impose. Lorsqu’ils se laissent aller, je les croque avec humour, avec exagération, mais surtout avec tendresse et beaucoup d’amour. Tous ceux que je croise sont mes modèles, moi en premier, peut-être Est-ce pour cela qu’ils nous rappellent un proche, un voisin, un ami… »
L’artiste apporte ainsi son regard sur les relations humaines, la joie, le travail, le partage, la nature, les sens… sur la vie qui passe.
Prônant la métamorphose des matériaux, il utilise du bois, de la tôle ou de la ferraille, de la terre, toutes sortes de peintures… Il s’inscrit dans le courant artistique de l’art singulier, et expose en France ou à l’étranger.
Le talent n’attend pas le nombre d’années et c’est bien le cas pour le plus jeune artiste de la galerie qui présente ses œuvres originales.
Nino qui a aujourd’hui 15 ans est un touche-à-tout qui aime créer, construire, assembler.
Ces réalisations aux multiples couleurs sont le fruit d’un savant mélange de formes, parfois un peu étranges, comme des créatures. Tout est à sa place, imbriqués, formant un ensemble toujours fluide et esthétique.
Son univers très personnel est aussi celui du détail, de l’infini petit, toujours avec la même capacité à produire un ensemble esthétique et lisible, comme le montre ses deux dessins réalisés avec des feutres très fins.
De la dentelle et de la finesse pour un embarquement dans un univers fantastique, l’univers de Nino.